Par son titre et par sa construction, la sculpture fait référence à un pilori médiéval. Effectivement il existait un pilori à Monschau, qui ne se trouvait pas exactement à cet endroit.
Un fauteuil avec des accoudoirs confortables, un dossier et un WLAN gratuit vous invite à vous attarder. À l’aide d’un petit miroir, le visiteur peut observer l’environnement et apprécier le jeu des distorsions. Sans le remarqué au début, la personne assise est elle-même agrandie et déformée. Ainsi, un parallèle est établi entre les méthodes médiévales de justice populaire et les pratiques actuelles sur Internet, ce qui montre que le thème du pilori est d’une actualité effrayante.
Je pense que le visiteur est dans la même situation que l’internaute: nous nous ne rendons pas assez vite compte qu´on se trouve dans un lieu public qui offre beaucoup de commodités, d’informations et d’opportunités, mais aussi des dangers et des approches de manipulation. En intégrant des matériaux locaux et historiques (comme la pierre bleu), je voudrais rappeler les racines d’un pilori. Le cube en verre et acier et le signe WLAN montrent le contexte effrayant actuel des idées d’un pieux de pilori.
Le miroir devient une parabole, un miroir de la société. La sculpture souhaite appeler à une utilisation sensible de l’internet et des réseaux sociaux, la caricature de notre société.
Contenu, concept et dessins : Stephanie Binding
Mise en œuvre artisanale: Steinmetz Goffart GmbH, Metallgestaltung Designwerkstatt Harald Schneider et Susanne Schützinger, Bauhof der Stadt Monschau, Schlosserei Hermanns, Jürgen Mertens Installations électriques
Photographie: Stephanie Binding
Texte: Dorothee Binding et Stephanie Binding